Samedi j’ai passé la journée à me prélasser au spa, toute seule.
J’aime y aller seule car je peux rythmer ma journée au gré de mes envies.
Je profite des lieux qui sont pratiquement déserts avant midi et je vis pendant 5 à 6 heures un épisode comme suspendu hors du temps. Dans cet univers thermal, je voyage en imagination dans le temps et dans l’espace.
Par exemple, lorsque j’entre dans le jacuzzi à la surface immobile, je m’imagine être Cléopâtre qui entre dans un bain de lait.
Lorsque je parcours des longueurs dans la piscine illuminée par dessous l’eau, je suis une sirène lancée au galop.
J’ondule dans l’eau, les yeux fermés et je suis dans le ventre de la Terre.
Au hammam, je suis la Reine de Saba, belle et emplie d’une sagesse ancestrale.
Et lorsqu’en milieu d’après-midi, je participe à la session d’aromathérapie au sauna extérieur – avec vue sur neige en cette saison – j’ai le courage de plonger dans la piscine froide par après car je ne trouve personne à qui me plaindre que ce sera sans doute un peu trop froid.
A l’heure où les lieux se remplissent de monde, je m’évade dans la salle de relaxation et je lis avant de rentrer à la maison.
Ce genre d’escapade en solitaire me permet de mieux m’ouvrir aux autres pour deux raisons.
L’une, assez évidente, est qu’après avoir rechargé mes batteries, je suis bien disposée à m’ouvrir aux autres et à reprendre mes activités personnelles comme professionnelles.
L’autre est celle qui m’émeut le plus car elle est bien plus subtile, comme cachée dans les tréfonds de mon être : le fait d’être seule me donne la sensation de ne pas être regardée. Je me permets de nager comme si personne ne me regardait, de me relaxer comme si personne n’avait d’horloge pour me rappeler l’heure qu’il est, je me sens entièrement libre de toute attache et j’AGIS différemment. Je me dévoile à moi-même. J’ose être sotte dans la piscine, fermer les yeux dans le jacuzzi, écouter si mon corps me demande quelques minutes de plus dans le sauna ou non.
Cela peut paraître banal mais à mes yeux ça ne l’est pas. Je me rends compte combien je suis habituellement conditionnée, moi qui aime rendre service, à tenir compte d’autrui ; à tel point que parfois même j’oublie que je m’oublie. Si j’étais
accompagnée, même en charmante compagnie, je ne serais pas autant à l’écoute de moi-même.
Me retrouver seule me donne la chance de percevoir qui je suis sous la couche de conditionnement et ensuite je peux partager ces découvertes avec ceux et celles qui partagent ma vie. Je leur montre alors que j’aime onduler dans la piscine ou nager comme une sirène lancée au galop et ils aiment cela car ils peuvent voir qui je suis.
Être vraie me rapproche des autres car je ne crains plus de perdre mon identité.
C’est cela qui me rend plus altruiste. Il est vrai que le processus passe par quelques actions au demeurant individualistes mais ô combien transformantes et bénéfiques.
Et vous, comment souhaiteriez-vous suivre votre voix intérieure qui vous guidera à lâcher prise ?
Je suis Virginie Ligot et j'accompagne les femmes hyper sensibles à reprendre une place au sein de leur propre vie et à retrouver leur joie de vivre grâce à une meilleure gestion de leurs émotions. Si vous êtes l'une de ces femmes ou que vous en connaissez une, je vous invite à me contacter afin de prendre rdv pour une séance gratuite (5 places par mois), infos: vligot@hotmail.com.
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